
Sortie: 31/03/ 1961
Scénario: Pierre Boileau, Thomas Narcejac; Adaptation: Pierre Boileau, Thomas Narcejac, Georges Franju; Dialogue: Robert Thomas, Pierre Boileau, Thomas Narcejac; Assistant réalisateur: Serge Witta; Photographie: Marcel Fradetal; Musique: Maurice Jarre, Georges Brassens; Décor: Roger Briaucourt. Montage: Gilbert Natot; Son: Robert Biard; Directeur de production: Pierre Laurent; Production: Champs-Elysées Productions.
Tournage: 1/09-30/10/1960.
598 056 entrées (127 388 à Paris)
Autre titre: Le château du mystère
89'
Dans son château, le comte de Kéraudren, sentant sa mort prochaine, s'enferme dans une cache secrète, derrière une glace sans tain. De là, lui - en fait son cadavre - surveillera les conséquences de cet acte : pas de corps, donc pas d'héritage pour cinq ans, si on ne le retrouve pas. Réunis pour l'ouverture du testament, les héritiers sont consternés.
Une idée germe: monter, autour d'un drame d'amour qui se déroula ici au Moyen-Âge, un Son et Lumière, qui rapportera de l'argent, en attendant plus. Le comte reste introuvable, tandis que le spectacle se prépare dans l'émulation et avec un grand déploiement technique. Mais les cadavres s'accumulent parmi les héritiers....
Pierre Brasseur: le comte de Keraudren; Pascale Audret: Jeanne; Jean-Louis Trintignant: Jean-Marie; Dany Saval: Micheline; Jean Ozenne: Guillaume; Philippe Leroy-Beaulieu: André; Robert Vattier: le notaire; Serge Marquand: Yvan; Lucien Raimbourg: Julien; Gérard Buhr: Henri; Georges Rollin: Claude; Maryse Martin: Marthe; Marianne Koch: Edwige; Jean Babilée: Christian; Georges Bever: le cocher du corbillard; Georges Pierre.
UN MORT NOUS REGARDE
L'idée, très “langienne”, du moribond (puis définitivement mort) qui “observe” en cachette, et donc obsède son petit monde, était très bonne. On était même pas très loin d'une oeuvre construite en abîme, avec le recours du Son et Lumière, installant, du coup, par son déploiement technologique, un Big Brother au château, parmi les membres de ce huis-clos. Hélas, comme pressé d'en finir, Georges Franju semble s'en désintéresser. Et les pleins feux sont vite éteints...
