
Sortie: 06/05/1959
Scénario: Pierre Boileau, Thomas Narcejac, Gérard Oury; Adaptation: Édouard Molinaro, Gérard Oury, Alain Poiré, Pierre Boileau, Thomas Narcejac; Dialogue: Georges et André Tabet; Assistant réalisateur: Pierre Cosson; Conseiller artistique: Marcel Romano; Production: Gaumont, Franco-London-Films, Paris-Union-Films (Paris) - Zebra-Film, Tempo-Film (Rome); Producteur: Alain Poiré, Henry Deutschmeister; Directeur de production: Robert Sussfeld; Distribution: Gaumont; Photographie: Henri Decaë, assisté de Jean-Paul Schwartz; Opérateur: Jean Rabier; Montage: Monique Isnardon et Robert Isnardon; Décors: Georges Lévy; Son: Robert Biart; Musique: Barney Wilen, Kenny Dorham, Kenny Clarke; Maquillage: Billie Bonnard; Photographe de plateau: Jean Schmidt; Script-girl: Helly Stérian; Régisseur: Hubert Mérial.(avec wikipédia)
1 442 314 entrées (289 457 à Paris)
Tournage: 19 janvier/15 mars 1959
Premiers titres: S.O.S Radio-Taxi, Mort d'un témoin
86'
Sa femme ayant été jetée d'un train par son amant, Ancelin, le tue à son tour, en faisant croire à un suicide. Mais en sortant de chez sa victime, il est vu par Lambert, un radio-taxi qui ne se doute pas qu'il vient de voir un meurtrier. Décidé à éliminer ce témoin, Ancelin loue une voiture et vient se poster devant chez Lambert, qu'il va suivre une journée entière jusqu'au moment où il pourra agir.....
Lino Ventura: Ancelin, le meurtrier de Verdier; Sandra Milo: Liliane, la fiancée de Lambert; Franco Fabrizzi: Lambert, le radio-taxi de nuit; Jacques Berthier: Pierre Verdier; Daniel Ceccaldi: le client étranger;Robert Dalban: Raymond, un chauffeur de taxi; Micheline Luccioni: Germaine, une radio-taxi; Janine Darcey: la propriétaire de l'hôtel; Jacques Monod: l'avocat de Verdier; Michel Etcheverry: le juge d'instruction; Jean Daurand: Bernard, le chauffeur de taxi; René Hell: le grand-père; Jacques Jouanneau: le loueur de voitures; Robert Castel: Bob la Tenaille; Paul Bisciglia: un chauffeur de taxi; Ginette Pigeon: Muriel, la prostituée; Françoise Brion: Jeanne Ancelin, la maîtresse de Verdier; Geneviève Cluny: la speakerine; Rodolphe Marcilly: Léon; Jean Lara: le directeur des radio-taxis; Joëlle Janin: une standartiste; Claire Nicole: une standardiste; Martine Reichenbach: une standardiste; Henri Belly: Louis; Gérard Darrieu: Pierre, le collègue d'Ancelin;Charles Bouillaud: un ami de Raymond; Billy Kearns: un soldat américain; Dora Doll: une prostituée; Michel Thomass: le client de la prostituée; Sacha Briquet: Le jeune homme éméché; Micheline Gary: une cliente brune de Lambert; Henri Marteau: un client amoureux; Rodolphe Marcilly: Léon; Paul Pavel: l'inspecteur Pécharel; Edouard Francomme: un passager du métro; Jean Valmence: l'homme à la voiture blanche; Nicole Alexandre; Dany Jacquet; Jacques Mancier; André Dumas; Bruno Balp: Barnum, le concierge; Jean-Jacques Steen: un gendarme; Alain Nobis: l'auteur de l'accident avec Verdier; Michèle Vérez: une standardiste; Chantal Deberg: une standardiste; Martine Moreau: une standardiste; Louisette Chaufaille: une standardiste; Bernard Charlan: un bistrot; Guy Piérauld: le portier du Striptease; Jimmy Perrys: un bistrot; Jacques Préboist: un voyageur du métro; Jean Ferrat: un voyageur du métro; Albert Daumergue: un voyageur du métro; Lucien Desagneaux.
TAXIS DRIVERS
Une ambiance nocturne, la vengeance d'un humilié, une chasse à l'homme engagée de concert par une corporation et la police, des poursuites en voiture, une course inéluctable et dévastatrice vers la mort, un final dans un lieu insolite sous les phares/projecteurs, vraiment on s'y croirait. Mais non, nous sommes bien à Paris, à la fin des années 50, avec ses taxis, son métro, ses bistros et ses petites histoires d'adultère et d'amour au boulot. Plus, également, deux crimes parfaits et ratés- la touche Boileau-Narcejac sans doute- et une hécatombe de chauffeurs occis(photo: Robert Dalban et Micheline Luccioni) en accomplissant leur devoir.

Plus que dans «Le dos au mur» Molinaro se réfère au film noir américain. Ce qui lui réussit plutôt bien d'autant qu'ici le «calage» du style ricain sur l'environnement français tient la rampe. Seulement comme nombre de ses confrères il ne parvient pas à tenir son film, malgré un très bon fil rouge scénaristique (de la poursuite du témoin à la chasse au criminel). Il se laisse aller dans des diverticules et impasses. Exemple: la description de ce gentil petit couple bien mièvre (Co-production oblige, Franco Frabrizzi et Sandra Milo semblent ailleurs) du taxi et de sa standardiste. Et on se perd avec lui. Sauf que le monde des radio taxis de nuit (véhicules, standards et clientèle) d'alors est assez bien rendu.

Ce film reste aussi un vrai Témoin de Paris la nuit et de son métro de ce temps là, où l'on voit monter dans une rame, un jeune homme nommé Jean Ferrat.