
Sortie: 27/05/1953 (Balzac, Helder, Scala, Vivienne)
Scénario, adaptation: Bernard Borderie d'après le roman de Peter Cheyney, «Poison Ivy», «La Môme Vert de Gris», Série Noire N°1(1945); Dialogue: Jacques Berland; Assistant réalisateur: André Smagghe; Images: Jacques Lemare; Opérateur: Gaston Raulet, assisté de Mirot et Pastier; Musique: Guy Lafarge - Arrangements de Nelly Marco; Chanson: «Seule dans la foule» de Jeff Davis et Michel Emer; Décors: René Moulaert, assisté de Yves Olivier, Jacques Mély et Raymond Lemoigne; Robes: Marcel Desvignes; Cascades et bagarres: Henri Cogan; Montage: Jean Feyte, assisté de Colette Lambert; Son: William-Robert Sivel, assisté de Van der Meeren et Pierre Zann; Maquillage: Paule Déan; Coiffures: Michèle Dumont; Photographe de plateau: Guy André; Script-girl: Charlotte Lefèvre; Régisseur général: Henri Jacquillard; Régisseur extérieur: A. Volper; Accessoiriste: R. Le Moigne et R. Dieu; Production: Compagnie Industrielle Commerciale Cinématographique, La Société Nouvelle Pathé Cinéma (France); Chef de production: Raymond Borderie; Directeur de production: René G. Vuattoux; Administrateur de production: Charles Borderie; Distribution: Pathé Consortium Cinéma; Enregistrement: A.R.T.E.C Western Electric système sonore; Tirage et développement: Laboratoires L.T.C Saint-Cloud; Trucage: LAX; Avec le concours de la T.A.I (Transport Aériens Intercontinentaux).(d'après Wikipédia)
3 846 158 entrées (820 579 à Paris) 11e fréquentation, 7e française, 2e polar.
Tournage: 24 novembre 1952/14 février 1953, studios Photosonor, l'Abbaye Notre-Dame du Val (Mériel)
97'
À propos d'une histoire d'or américain, l'agent du FBI Lemmy Caution intervient avec fougue et désinvolture sur le continent, traque, démasque et confond le nommé Rudy Saltierra. Il se fait en même temps une alliée de Carlotta, surnommée « la môme vert-de-gris », qui était pourtant la maîtresse du bandit....
Eddie Constantine: Lemmuel Lemmy Caution, agent du F.B.I; Dominique Wilms: Carlotta de La Rue, chanteuse dite: La môme vert-de gris; Howard Vernon: Rudy Saltierra, chef de bande et amant de Carlotta; Dario Moreno: Joé Madrigal, patron de cabaret; Jean-Marc Tennberg: G.D.B, le journaliste toujours ivre; Maurice Ronet: Mickey, le frère de Carlotta; Nicolas Vogel: Kerts, un homme de Rudy; Philippe Hersent: Le commissaire; Jess Hahn: Le matelot geôlier; Gaston Modot: Le premier inspecteur; Monique Assaïta: La femme de chambre de Carlotta; Paul Azaïs: Le patron du bistrot; Jack Ary: Un homme de Rudy; Anthony Carretier: Le second inspecteur; Roger Hanin: Un homme de Rudy, sur le bateau; Guy Henry: Skendt, l'électricien; Jo Dest: Harley Chase, l'américain ruiné; Jacqueline Noëlle: La serveuse de l'aéroport; Jean-Marie Robain: Willie Freen, le secrétaire de Carlotta, assassiné; Georges Wilson: M. Duncan (alias: Melander), l'homme assassiné dans la cabine téléphonique; Don Ziegler: Le directeur du F.B.I; Henri Cogan: Un copain de l'électricien; Grégoire Gromoff: Un marin sur le bateau; Gianni Esposito: Le capitaine du bateau; René Hell: Un inspecteur; Lud Germain: Le domestique de Harley Chase; Raymond Meunier: Le réceptionniste de l'hôtel; Anne Bunning; Noé Sigot; Christine Chesnay; Tony Jarvis; André Jaud; Jack Kennedy; Spencer Teakle.
OUVERTURE DE LA REVOLUTION CONSTANTINIENNE
Le plan Marshall, côté «culturel». Au départ, l'adaptation d'un mauvais roman policier made in USA, écrit par un anglais, mais, pour l'Histoire, le N°1 de la Série Noire (1945) française. C'est transplanté au Maroc, encore colonie française à l'attention des spectateurs de l'Hexagone et de ses...colonies. Un nouveau héros solitaire et décontracté, Lemmy Caution, agent du FBI vient faire la police et le ménage devant des flics français médusés et quelque peu incapables. Un nouveau premier rôle. Ce type ne parait pas croire en son personnage. Ce comédien semble se moquer de son rôle comme de lui-même.

Là, dans un scénario mal foutu, rempli par autant de convenances que d'à peu près, Bernard Borderie montre néanmoins qu'il sait filmer en studio, les scènes de la boite de nuit en témoignent.
Un certain Maurice Ronet, apparaît et tout de suite on ressent quelque chose. De très petits rôles muets pour Roger Hanin, Jess Hahn, dont c'est le premier film et Georges Wilson.
Pour une fois, Howard Vernon n'est pas génial, et Dominique Wilms (à droite, photo) ne le sera jamais, même en ersatz de vamp US. Bien sur on y boit dans chaque plan !
Seulement, il y a Jean Marc Tennberg (à gauche, photo) en zozo comparse, et, en vérité, en traître, alcoolique, cynique et décadent. La seule trouvaille scénaristique et l'unique personnage qui tient encore la route aujourd'hui. Tennberg se reconvertira vite en récitant de poèmes, pour la scène et le petit écran. Pas un enfant des années 50 n'a oublié sa «Cigale et la Fourmi».
A suivre....