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Création : 20/06/2013 à 08:57 Mise à jour : 17/04/2018 à 03:44

1948. BAGARRES

1948. BAGARRESHenri Calef
Sortie: 5/11/1948
Scénario, dialogue: André Beucler d'après le roman de Jean Proal; Musique originale: Joseph Kosma; Photographie: Michel Kelber; Assistant réalisateur: Jacques de Casembroot; Décors: Serge Piménoff; Son: Joseph de Bretagne; Montage: Marguerite Renoir.
1 167 695 spectateurs (288 678 à Paris) 
95'
 
Carmelle est une servante de ferme, mais aussi une femme magnifique. Elle parvient à charmer un riche fermier, Rabasse, sous les conseils de celui qu'elle aime, Jacques, et devient la légatrice du propriétaire qui meurt rapidement.
 
 
Maria Casares: Carmelle; Roger Pigaut: Antoine; Jean Murat: Baptiste; Orane Demazis: Martha; Jean Vinci: Gino; Édouard Delmont: Giuseppe; Jean Vilar: l'innocent; Pierrette Caillol: Mme Leroux; Henri Poupon: le facteur; Charles Lemontier: M. Leroux; Louise Fouquet: la cabaretière; J. F Malouvier: Jacques; Jean-François Martial: le cabaretier; Marcel Mouloudji: Angelin; Claire Guibert: Lucienne; Jean Brochard: Rabasse.
 
 
VIVA VILAR
Il y a les riches, le fermier Rabasse et le notaire et sa femme qui rêvent, bien sûr, de marier la Lucienne, leur fille en fleur, au premier nommé, vieux, laid et tyrannique. Il y a les pauvres, la belle Carmelle, fière orpheline et son drôle de frère Angelin, aux désirs incestueux à peine cachés. Plus les deux charbonniers, Antoine, le jeune et fringant, Baptiste, le vieux et sage. Et, encore, Giuseppe et Martha son épouse, métayer et servante du l'insupportable Rabasse, ainsi que Gino, leur timide de fils, amoureux de Carmelle, comme Giuseppe d'ailleurs, autant que Martha la déteste. Il y a Jacques, l'ambitieux, le profiteur, celui qui veut y arriver par les femmes. Et puis, il y a le « centre », le ch½ur, ceux qui restent au café, comme ce facteur immobile ou ce berger innocent du village, et qui pourtant, savent tout.
Et tout ça, ça fait un bon drame paysan, typique de l'époque d'avant et d'après-guerre, alors que durant quatre ans, une partie du cinéma français célébra le « retour à la terre » de la « révolution nationale »
Bagarres présente des acteurs pagnoliens : Delmont, Demazis, Poupon, mais aussi, des personnages déjà saint germano pratins et prévertiens: Jean Vilar, Mouloudj, Maria Casares, Roger Pigaut. Sans oublier un gloire d'antan, Jean Murat et un ancien pilier de la Continental allemande et française de l'Occupation, Jean Brochard. L'excellent Henri Calef, dont son « Jéricho », un des rares et remarquables films sur la Résistance, sorti l'année d'avant et son scénariste, l'écrivain André Beucler, l'auteur de «Gueule d'amour» (1937) d'où fut tiré le célébrissime et flamboyant film éponyme de Jean Grémillon (avec un Gabin au sommet de son art) nous font cohabiter tout ce joli monde, tel un panel du cinéma français.

Mais, si, au final, après tant de morts, l'amour et la justice triomphent, c'est bien, parce que, Jean Vilar, du moins son personnage d'Innocent et clochard céleste, comme dans « Les Portes de la nuit » (1946) de Carné/Prévert » joue les prophètes (et démons) et exterminateurs.  
Tags : Des riches et des pauvres, Des acteurs pagnoliens, Des saint germano pratins
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#Posté le mardi 26 janvier 2016 10:57

Modifié le mardi 26 janvier 2016 11:56

1958. CLARA ET LES MECHANTS

1958. CLARA ET LES MECHANTSRaoul André
24/12/1958
Scénario, adaptation, dialogue: Albert Husson, d'après le roman de Paul Vialar; Photographie: Pierre Petit; Assistant réalisateur: Jacques Poitrenaud; Musique: Georges Van Parys; Chanson: paroles de Michel Vaucaire, interprétée par Cora Vaucaire ; Décor: James Allan, Georges Wakhévitch; Montage: Gabriel Rongier; Production: Suzy Prim.
Tournage : Studio Paris Cinéma, Boulogne-Billancourt.
Autre titre: Bourreaux d'enfants;
90'


Clara, la fille d'un magnat du pétrole, et très délaissée par ses parents, est kidnappée en vue d'une rançon. Elle va conquérir les coeurs de ses geôliers.
 
Minou Drouet: Clara du Badoul; Jacqueline Joubert: Mme de Badoul; Pierre Destailles: Commande; Michel Serrault: Parole; Jean Poiret: Gangster; Jacques Morel: Charlemagne; Barbara Hall: la gouvernante; Bernard Musson: un gardien de prison; Jacques Angelvin: le présentateur du spectacle; Rogers: Johnny, le palefrenier; Harry Max: le patron du bistrot; Jacques Hilling: le prof de gym; Jean Degrave: Cyprien, le majordome; Gabrielle Doulcet : la prof de français et de musique; Alexandre Rignault: le garde du domaine; Yves-Marie Maurin: Sylvestre, le fils de Charlemagne; Mag-Avril.
 
MINOU MINAUDE, ET POIRET SERRAULTE !
«Clara» sortant la veille du premier Noël de la France gaullienne, se devait d'être autant un conte de fées sans baguette magique et un polar dénué de pathos. Si le rapt pour enfants (de)riches allait devenir de mise (cf L'affaire Eric Peugeot en 1960) la mode des gamins surdoués, par exemple, un chef d'orchestre ou une poétesse avant l'âge admis, continuait son bonhomme de chemin. Justement voici, ici, la « petite» Minou Drouet, faiseuse de vers bretonne ultra précoce (dans les 10 ans tout au plus) enrôlée pour le coup, afin de minauder gentiment en « pauvre-petite-fille-riche-mais-malheureuse-qui-s'ennuie- toute-seule- dans-le-palais-de-papa-pétrolier- et-maman-fofolle» et qui se fait enlever par un quarteron-comme disait le Général- de bras cassés, aussi nunuches que touchants. Même si à un moment, ce quatuor songe à se débarrasser cruellement de leur prise, pourtant très ravie d'être «ravissée», mais on y croit jamais.
Bref, l'intérêt, si intérêt il y a, se situe ailleurs. Sans doute du côté du tandem de cabaret et music-hall, Poiret et Serrault, posé là en kidnappeurs bavards et inaboutis, après voir déjà démontré toute sa capacité drolatique et « distanciatrice », un an plus tôt, chez Sacha Guitry. Celui de la dernière (et meilleure) époque, dite « anarchiste », avec « Assassins et Voleurs » (1957). En vérité, plus que les poser, Raoul André les lâche, et vogue la belle galère. Pendant ce temps-là, au moins, la petite versificatrice nous lâche un peu l'alexandrin, pour que nos deux compères nous régalent. Ils n'ont pas encore atteint leur sommet, mais, déjà affutés, ils ne sont pas loin de leur poids de forme. A preuve, cette scène où les loustics partis pour récupérer, nuitamment une valise pleine de billets de banques, en reviennent, sans la rançon, mais en ayant dépanner la mère de la gamine de quelques francs, afin que celle-ci, soit disant ruinée, ne tombe pas en panne d'essence- un comble pour une épouse de pétrolier- en repartant vers son château ! Tout çà, tout en devisant sur l'avenir du monde et les difficultés des temps que nous vivons, pareil à Bouvard et Pécuchet.
Les dialogues d'Albert Husson y sont sans aucun doute, également pour quelque chose. Mais il aurait fallu un Alexander Mackendrick (« Tueurs de Dames ») voire un Philippe de Broca, pour diriger la man½uvre.
Man½uvre est bien le mot, car, en dehors, ou en plus, de profiter de la gloire éphémère de la Minou (ce sera sa seule expérience cinématographique, avant de retourner à ses vers et vers l'anonymat)   
“Clara et les Méchants”, appelé également, on ne sait pas trop pourquoi, “Bourreaux d'enfants” (peut être en référence à Fernand Raynaud, alors au sommet de sa gloire) tentait de faire briller sur le grand écran, quelques unes des veddette du petit (écran) à cette époque en pleine crise exponentielle de croissance. Aussi, on y reconnaît Jacqueline Joubert, célèbre speakerine et productrice de la RTF puis de l'ORTF (et accessoirement mère d'Antoine de Caunes) en mère distante et épouse ingrate (et vice versa) et Jacques Angelvin en présentateur de spectacle, c'est à dire dans son propre rôle cathodique, avant de devenir l'un des protagonistes de la french connection. Une mention spéciale pour le regretté Yves-Marie Maurin, de la belle famille des Maurin. Ici, le frangin aîné de Patrick Deweare campe une de Gavroche de belle facture.
Tags : Pauvre petite fille riche, Un quarteron de bras cassés, Joubert et Angelvin
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#Posté le mardi 26 janvier 2016 09:17

1955. LES IMPURES

1955. LES IMPURESPierre Chevalier
Sortie: 09/03/1955
Scénario: Juliette Saint-Giniez; Adaptation: Pierre Chevalier, Juliette Saint-Giniez; Dialogue: André Tabet; Assistants réalisateur: Claude Clément, Pierre Arlen; Images: Henri Alekan; Opérateur: Gustave Raulet, assisté de Raymond Menvielle et Robert Florent; Musique: Georges Van Parys (éditions : Ray Ventura); Décors: Robert Clavel, Henri Morin, assistés de Jean André et Georges Lévy; Maquette: François de Lamothe; Costumes: Paulette Coquatrix; Montage: Monique Kirsanoff; Son: Antoine Petitjean; Perchman: Gaston Ancessi; Recorder: Fernand Janisse; Maquillage: Gisèle Mourgue-Jacquin; Les robes de M. Presles sont de la maison Coquatrix et les bijoux de la maison Burma; Photographes de plateau: Raymond Voinquel, Roger Forster; Script-girl: Colette Crochot; Chef de production: Simon Barstoff; Secrétaire de production: Madeleine Denis; Production: Simon Barstoff Films (France); Distribution: Les Films Fernand Rivers.

1 586 315 entrées (351 517 à Paris)
Tournage: 14 juin/31 juillet 1954, studios «Photosonor», Courbevoie
Premier titre: Des femmes disparaissent

88'

Sortant de prison, Mario accepte la proposition de son ami Bob, d'être le rabatteur de Charlie et de lui procurer des jeunes femmes qui seraient expédiées à Tanger. Il fait ainsi la conquête de Michèle, chanteuse au cabaret "Fémina". La jeune femme partie pour Tanger, Mario s'aperçoit qu'il l'aime et tente de se racheter....
 
 
Micheline Presle: Michèle; Raymond Pellegrin: Jean-Marie Leclerc dit: Mario; William Marshall: Charlie, le chef proxénète; Dora Doll: Lili, une fille; Guy Mairesse: Bob, l'ami de Mario; Jacques Duby: Fernand, le pianiste; Colette Castel: Danièle, la s½ur de Michèle; Daniel Cauchy: Dédé, le barman de la boite; René Sarvil: Mr Dominique, le proxénète Marseillais; Jacqueline Noëlle: l'amie d'Alger; Lila Kedrova: la concierge de Mario; Laurence Badie: la concierge de Michelle; Nadine Tallier: une entraîneuse; Jean Sylvain: le garçon de café au buffet de la gare; Jo Dest: le client allemand; Paul Demange: le contrôleur du train; Louis Lions: Henri, un homme de main de Charlie; Christian Lude: le noceur; Bernard Musson: un spectateur; Robert Mercier: le bistrot; Roger Hanin: le client militaire de Lili; Edmond Cheni: un spectateur; José Casa: Alfred, le maître d'hôtel; Georges Bever: le dessinateur, au buffet de la gare; Gisèle Grandpré; Pierre Leproux: le directeur de l'hôtel Stella; Teddy Bilis: un client; Hubert Deschamps: l'agent de police de l'hôtel; Simone Berthier: la vendeuse; Jean Olivier/Olivier Darrieux: un inspecteur; Henri Coutet: le garde fluvial; Les ballets de Miss Baron.
 
 
 UN SOUTENEUR SANS FILETS
Une histoire d'amour qui, pour une fois, finit mal. Mais dans ces si prudes années 50, un “proxo” peut-il se repentir et rerouver le droit chemin sans risquer sa vie ? En mauvais garcon au grand coeur, c'est encore Raymond Pellegrin (photo) qui s'y colle et en petite frappe Daniel Cauchy reste fidèle au poste. Surprise Micheline Presle (photo) est de la partie. Dommage pour elle. Et pourtant, même ici, elle joue juste. D'ailleurs, elle chante tout aussi juste. Une ritournelle qui répète: “Je dirai toujours oui”. Ce que, du reste, elle se contente de faire et refaire dans ces “Impures”. Mais la confiance paye pour Micheline/Michelle.1955. LES IMPURES
A part çà, une énième “étude” du milieu de la traite des blanches, entre Paris et Tanger, via Marseille, par le réseau des boites de nuit et revues bidons. Rien de plus, rien de moins. Si ce n'est que là le souteneur en chef est américain. L'honneur tricolore est sauf. A noter, Roger Hanin, dans l'un de ses premiers rôles: De dos uniquement et en bidasse en virée. Et encore, le jeune Hubert Deschamps. De profil et en agent de police. Déjà le phrasé incomparable.  

Autrement, malgré l'aide d'Henri Alékan (intéressant décor de la boite de Tanger), de la musique de Van Parys et des bons mots de d'André Tabet? Pierre Chevalier demeure un cineaste médiocre.
Tags : Un réalisateur médiocre, L'éternelle traite des blanches, les débuts d'Hanin et Deschamps
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#Posté le lundi 04 janvier 2016 09:00

Modifié le lundi 04 janvier 2016 09:27

1958. SOIS BELLE ET TAIS-TOI

1958. SOIS BELLE ET TAIS-TOIMarc Allégret
Sortie: 07/05/1958
Scénario: Marc Allégret, William Benjamin; Adaptation: Marc Allégret, Gabriel Arout, William Benjamin, Odette Joyeux, Jean Marsan, Roger Vadim; Dialogue: Jean Marsan; Assistants-réalisateur: Pierre Boursans, Pascal Jardin, Claude Vital; Musique: Jean Wiener; Photographie: Armand Thirard, assisté de Robert Florent; Opérateur: Louis Née; Son: Robert Biard; Décors: Auguste Capelier, Alexandre Trauner, assistés de Pierre Duquesne; Ensemblier: Charles Méranger; Costumes: Marc Doelnitz; Henri Vidal est habillé par André Bardot, Mylène Demongeot par Pierre Balmain, lingerie de Marie-Rose Lebigot; Maquillages: Boris Karabanoff, assisté de Marcelle Testard; Coiffures: Huguette Lalaurette; Photographe de plateau: Raymond Voinquel; Script-girl: Suzanne Durrenberger; Montage: Suzanne de Troeye, assistée de Roger Cacheux; Producteur: Raymond Eger; Société de production: Films EGE (Paris); Distribution: Les Films Corona

Tournage: 9 décembre 1957/ 22 février 1958, Paris-Studios-Cinéma, Boulogne-Billancourt.
1 904 380 entrées (381 701 à Paris)
110'

En recherchant des braqueurs de diamants, l'inspecteur Morel rencontre Virginie qui vient de s'évader de la maison de redressement, et qu'il prend pour une complice de la bande. Celà continue par un mariage.
Mais Virginie retrouve ses copains Loulou et Pierrot qui font du trafic d'appareils photo pour le compte de Raphaël, le receleur du cambriolage des bijouteries...
 
 
Mylène Demongeot: Virginie Dumayet; Henri Vidal: l'inspecteur Jean Morel; Béatrice Altariba: Olga Babitcheff; Roger Hanin: Charlemagne, le voleur de bijoux; Darry Cowl: l'inspecteur Jérôme, adjoint de Morel; Jean-Paul Belmondo: Pierrot; Alain Delon: Loulou; Robert Dalban: l'inspecteur principal Gotterat; François Darbon: Gino, le bras droit de Charlemagne; Robert Bazil: le patron de l'auberge; Anne Collette: Prudence; Gabrielle Fontan: la grand-mère de Jean; René Lefèvre: Raphaël, le photographe receleur; Jacques Seiler: un inspecteur; André Thorent: le commissaire; Charles Bouillaud: l'agent du commissariat; Henri Coutet: le chauffeur du fourgon; Lucien Desagneaux: un inspecteur; Marcel Bernier: un inspecteur; Nicole Jonesco: la serveuse au Zénith; Roger Legris: le gardien du musée Grévin; Bernard Musson: le secrétaire du commissaire; Suzanne Nivette: la religieuse; Louis Bugette: l'inspecteur qui vient arrêter Virginie au cirque; André Philip: le directeur du cirque Fanni; Jean Juillard: l'homme ivre du bistrot; Jean Minisini: le chauffeur de Charlemagne.
 
PIERROT BEBEL ET LOULOU DELON
On les découvre autour d'un flipper (l'appareil pas le dauphin) en petits apprentis malfrats forçant sur l'argot et leurs tendres ergots. Ils sont encore mineurs (la majorité s'atteignait alors à 21ans) déjà charmants et un brin cabotins. Ces débutants s'appellent Pierrot et Loulou. A  la ville Jean-Paul Belmondo et Alain Delon. (photo ci-dessous)
1958. SOIS BELLE ET TAIS-TOICette comédie policière sortie une semaine avant le retour de De gaulle aux affaires se termine bien pour eux. “A bout de souffle” et “Plein soleil” c'est pour dans deux ans (mars 1960). Patientons donc. Avec ce gentil film, où Henri Vidal y jette ses derniers feux de jeune premier sportif et décontracté, où Darry Cowl, une fois de plus, nous époustoufle par sa drôlerie distanciée, où Mylène Demongeot (photo ci-dessous) nous fait regretter l'actrice qu'elle aurait pu être avec d'autres rôles. Là on lui demande d'être belle, ce qui ne lui est pas difficile et de se taire, ce qui est dommage, surtout pour une production plutôt bavarde. Le scénario (adaptation et dialogue) est signé par sept personnes. Normal, l'intrigue est labyrinthique. On aurait aimé une belle nuit d'amour dans le Musée Grévin, une vraie chasse à l'homme sur le Foire du Trône, un vrai faux mariage entre deux êtres qui finissent par s'aimer...ou se détester. 1958. SOIS BELLE ET TAIS-TOI
Mais ne rêvons pas. Marc Allégret a quitté les rives du Congo et son Lac aux dames depuis longtemps. Henri Vidal va bientôt s'en aller. Sur un mur, à l'intérieur du Quai des Orfèvres, on reconnait De Gaulle. Mais cette fois,toujours en général résistant, pas encore en majesté présidentielle. Le cinéma de papa doit bientôt mourir. Vas y mon Pierrot, vas y mon Loulou ! Faites nous rêver. Mais nous n'oublierons jamais Darry Cowl et sa Béatrice,  Altariba, précisément, qui le “trompe”, ici, avec Loulou Delon. Ni Anne Colette, bientôt dans “Tous les garçons s'appellent Patrick”, d'un certain Jean-Luc Godard. Ca tourne !  
Tags : Un gentil film à la papa, Darry Cowl époustouflant, Une semaine avant De Gaulle
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#Posté le mercredi 23 décembre 2015 10:31

Modifié le samedi 09 janvier 2016 13:45

1955. LES PEPEES FONT LA LOI

Raoul André1955. LES PEPEES FONT LA LOI
Sortie: 30/03/1955
Scénario, adaptation, dialogues: Raymond Caillava, d'après son roman; Assistants réalisateur: Claude Clément, Jean Léon; Images: Georges Delaunay; Opérateur: Pierre Lebon, assisté de Citovitcha et Guy Maria; Musique: Daniel White (Éditions R. Salvet); Chanson: Marguerite Monnot, Henri Contet; Décors: Louis Le Barbenchon, Jean Taillandier; Robes: Germaine et Corinne; Montage: Jeanne Rongier, assistée de Andrée Marciani; Son: Louis André; Maquillage: Roger Chanteau et Battini; Photographe de plateau: Pierre Le Fauconnier; Script-girl: Madeleine Santucci; Régisseur général: Ernest Muller; Régisseur adjoint: André Morin; Administrateur général: Martial Berthot, assisté de Paul Deschamps et Georges Boucher; Chef de production: Émile Darbel, Pierre Gillet; Production: Eole Production, Jeannic Films (France); Distribution: Jeannic Films.

1 868 154 entrées (324 539 à Paris)
Tournage: 11 octobre/11 décembre 1954, studios de Billancourt
93'
 
Nathalie est enlevée. La croyant impliquée dans une affaire de drogue, sa mère, Flora, n'ose alerter la police. Ses trois autres filles, Elvire, Elisabeth et Christine l'aide à libérer leur s½ur, en entrant dans la bande de Casanova, le ravisseur qui agit pour M. Charles au point de semer la perturbation d'inquiéter leurs maris respectifs...
 
 
Louis de Funès: Jeannot la Bonne Affaire, barman du "Lotus"; Claudine Dupuis: Elvire, fille de Flora; Dominique Wilms: Elisabeth, fille de Flora; Louise Carletti: Christine, fille de Flora; Michèle Philippe: Nathalie, fille de Flora; Suzy Prim: Flora; Jean Gaven: Frédéric Langlet, le mari de Christine; Laurent Dauthuille: Bob, le ravisseur à la face de boxeur; Jean-Jacques Delbo: Rouge, un truand ; André Roanne: Mr Charles dit "Le Professeur"; René Havard: Calamart; Olivier Mathot: Robert, le mari d'Elisabeth; Paul Péri: Casanova; Paul Demange: l'encaisseur; Paul Dupuis: Masson, le mari d'Elvire; Simone Berthier: Hortense; Jacqueline Noëlle: la brune du café; Yoko Tani: la fleuriste du "Lotus"; Don Ziegler: l'Ecossais; Jérôme Goulven: Alphonse, le notaire; Philippe Olive: le commissaire; Jacques Muller: un client de l'avocat; Jo Charrier: Albert Lemoine, employé du magasin; Georges Demas: un homme de la bande; Sylvain Levignac: un homme de la bande; Jean Filliez; Simone Logeart; Pomme; Annie Hemery; Betty Stresa; Claude Reims; Jacques Bézard; Arnaut; Les catcheurs et catcheuses de Georges Demas; Caroline Cler.
 
LES FILLES DE LA MAQUERELLE
Il faut patienter jusqu'aux dernières minutes pour assister à l'insolite et drolatique tabassage d'une bande de gangsters par une troupe d'ex prostituées (cet "état" n'est que lourdement suggéré) conduite par une ancienne mère maquerelle, devenue une “femme bien” sous tous rapports et l'heureuse maman de ces trois pépées (photo ci-dessous, de gauche à droite: Claudine Dupuis, Louise Carletti, Suzy Prim et Dominique Wilms) en plein dévergondage sous les yeux leurs maris dépassés par les évènements. Et puis, tout rentre dans l'ordre. D'ailleurs la quatrième fifille va épouser un notaire pour faire une veuve convenable, comme maman. En 1955, le torchon ne brule pas encore suffisamment.
1955. LES PEPEES FONT LA LOIA part ça, comme à son habitude, Raoul André ne donne pas plus dans la dentelle que dans la contestation. Adaptée, par son auteur, d'un polar médiocre, ces indigentes “Pépées” “sortent” peu après “Les Diaboliques” de Clouzot, et juste avant que “Le riffifi chez les hommes” de Dassin, et “Razzia sur la chnouff” de Decoin. Preuve que le film noir français donnait déja dans la plus joyeuse diversité. Du reste, le même Raoul André livrera cette même année 55, “Les Clandestines” et “Les Pépées au service secret”, toujours “écrits” par le même Raymond Cailleva et avec une bonne partie de cette petite troupe (Carletti, Havard, Simone Berthier, Michelle Philippe, etc).   
Mais nous n'oublierons jamais Laurent Dauthuille, le “Tarzan de Buzenval”, battu au dernier round, en 1949, par Jack La Motta (le modèle du Raggin Bull de Scorsese) lors du championnat du monde des poids moyens. Un deuxième échec du Noble Art français après celui de Marcel Cerdan. Il est ici, Bob, un malfrat à la gueule abimée par les coups du sort.
Tags : Dauthuille prend encore des coups, Indigente comédie policière, Un final insolite
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#Posté le lundi 21 décembre 2015 11:09

Modifié le lundi 21 décembre 2015 11:30

Ses archives (224)

  • 1958. SOIS BELLE ET TAIS-TOI mer. 23 décembre 2015
  • 1955. LES IMPURES lun. 04 janvier 2016
  • 1958. CLARA ET LES MECHANTS mar. 26 janvier 2016
  • 1948. BAGARRES mar. 26 janvier 2016
  • 1961. PLEINS FEUX SUR L'ASSASSIN mer. 15 février 2017
  • 1952. OUVERT CONTRE X jeu. 01 juin 2017
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